Notre vignoble
Notre domaine couvre environ 22 hectares de vignes, 80 % en appellation régionale comme les Hautes Côtes, et le reste en appellation village (Aloxe Corton) , 1 er Cru (Ladoix et Nuits-Saint-Georges) et Grand Cru (Echezeaux)
Notre histoire est viscéralement liée à celle des « Hautes-Côtes ». Après des débuts discrets, le domaine s’est développé suite à la naissance de cette appellation en 1961.
Plusieurs générations de vignerons ont construit notre propriété. Les unes après les autres, elles ont su travailler la vigne et mettre son fruit en valeur. Chaque phase de succession a été source de renouveau et de dynamisme, de remise en question et de projets.
Aujourd’hui, une équipe de 8 permanents entoure Claire Naudin.
Tous partagent l’amour pour la vigne et le vin.
La production la production se situe entre 60 000 et 130 000 bouteilles.
Nos vins sont essentiellement proposés à la clientèle professionnelle
(caviste & restaurants) en France, en Europe et dans le Monde.
Les fiches techniques de nos vins
Vous souhaitez en savoir plus sur nos vins ?
Ces fiches techniques sont pour vous (elles sont disponibles au format « Acrobat » « pdf »)
Que vous soyez professionnel ou amateur passionné, elles vous fourniront tous les détails, de l’âge des vignes à la date de mise en bouteille.
Vous trouverez principalement ici les vins disponibles à la vente, et quelques millésimes récents. Si vous avez besoin d’information sur un vieux millésime, n’hésitez-pas à consulter nos fiches en archives ou à nous poser la question.
* Vins "nature" fermentés sans sulfites
Vins de France | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2022 | |
Le Clou 34 (Blanc, Aligoté) * | ||||||||
Galanthus Nivalis (Blanc, Pinot Blanc) * | ||||||||
Omayga (Rouge, Passetoutgrain) * | ||||||||
Bourgogne Aligoté | ||||||||
Bourgogne Aligoté (Classique) | ||||||||
Bourgogne Hautes Côtes de Beaune Blanc | ||||||||
Classique | ||||||||
Bellis Perennis * | ||||||||
Bourgogne Hautes Côtes de Nuits Blanc | ||||||||
Classique | ||||||||
Clematis Vitalba * | ||||||||
2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2022 | ||
Bourgogne Pinot Noir | ||||||||
La Plante * | ||||||||
Bourgogne Hautes Côtes de Beaune Rouge | ||||||||
Classique | ||||||||
Orchis Mascula * | ||||||||
Bourgogne Hautes Côtes de Nuits Rouge | ||||||||
Classique | ||||||||
Myosotis arvensis * | ||||||||
Côte de Nuits-Villages | ||||||||
Côte de Nuits-Villages (fusion CM et VV) | ||||||||
Viola Odorata * | ||||||||
Aloxe Corton | ||||||||
Aloxe Corton * | ||||||||
2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2022 | ||
Ladoix | ||||||||
Ladoix 1er Cru "La Corvée" * | ||||||||
Nuits-St-Georges | ||||||||
Nuits-Saint-Georges 1er Cru "Les Damodes" * | ||||||||
Echezeaux | ||||||||
Echezeaux Grand Cru * | ||||||||
BiNaume: Vinifiés par Claire avec des raisins externes au domaine | ||||||||
Le Gamay de l'Allié | ||||||||
La Plante d'à Côté | ||||||||
L'Entremetteuse: Vins de la vallée de Colchagua au Chili, avec la même approche que ceux du domaine | ||||||||
Rouge Gorge Sémillon | ||||||||
Rouge Gorge Pinot Noir | ||||||||
Rouge Gorge Syrah Grenache | ||||||||
Rouge Gorge Cabernet Franc Syrah |
Nos choix techniques
THEME | TECHNIQUE CHOISIE | INCONVÉNIENTS | AVANTAGES |
Entretien des sol | Suppression du désherbage chimique depuis 2020. Passage à l’ENM (Enherbement Naturel Maîtrisé) et au travail superficiel du sol. | Plus de travail car il faut passer plus souvent, piocher, … Coût plus élevé. Vignes d’aspect différent ! Récolte en baisse, surtout les années sèches. Mauvais bilan carbone... | Diminution de la pollution. Protection des nappes phréatiques et des rivières. Lutte contre l’érosion. Meilleur expression du terroir, racines plus profondes. |
Traitements biologiques des vignes | Lutte biologique sur 100 % de la surface depuis 2019. | Il faut prendre le temps de faire les comptages. Il faut réfléchir avant de traiter : chaque vigne a son calendrier ! Il faut former l’équipe. Les produits bio sont lessivables par la pluie. Globalement on perd de la récolte. | Respect des nappes phréatiques et des rivières. Respect de la faune auxiliaire : on rééquilibre les populations et on peut espérer diminuer la pression de certains ravageurs. Meilleure connaissance des vignes. Source d’intuition pour le vinificateur liée aux observations. |
Doses de produits | Réduction de doses | Il a fallu modifier le matériel et former l’équipe. C’est plus compliqué : il faut encore plus tenir compte de la météo avant de traiter. | Moins de pollution. Économie de produits certaines années. |
Choix des produits | Recherche d’alternatives au cuivre et au soufre, qui restent très polluants (exploitation), et gênant pour la population civile : essais d’algues et de tisanes. | Les vignes ont parfois l’air un peu moins « belles » car nous tolérons un certain pourcentage de maladie. Il faut accepter d’expérimenter, le temps de trouver les bonnes alternatives, sans même avoir la certitude de réussir. | Respect des salariés qui pulvérisent et qui travaillent dans les vignes, car les algues ou les tisanes sont bien moins agressives que le soufre. Respect du terroir, car les métaux lourds (cuivre) s’accumulent dans le sol et le tuent à petit feu... Cohérence d’ensemble. |
Remplissage des cuves et des pressoirs | Suppression de tous les pompages de la vendange. | Les tapis ont coûté très cher. Il a fallu changer les habitudes, former l’équipe. Le travail se fait un peu moins vite. Il faut réfléchir davantage à chaque opération. | Le raisin est moins écrasé, les pépins ne le sont plus du tout. Meilleur pressurage en blanc. Possibilité de vinifier de la vendange entière en rouge, sans ajout de sulfites. |
Fermentations | Très peu voir pas de sulfites ajoutés. Ni levures, ni enzymes, ni osmose. Chaptalisation très exceptionnelle. | La couleur n’est pas toujours très intense (pas de reflets violets), car on se passe de l’effet solvant des sulfites. La qualité du raisin est très importante : pas de rattrapage ! Donc gros travail de tri. | Notre vin est inimitable, car il reflète fidèlement son terroir et son millésime, sans artifice. Les fermentations se font bien, car les levures ne sont pas gênées par les sulfites. Les vins sont plus digestes, car la raffle permet une désalcoolisation naturelle en rouge. |
Correction de la vendange | Pas d’acidification. Pas d’apport de tanins. | Plus de suivi pendant l’élevage. Importance de la maîtrise du rendement. | Respect de l’authenticité du terroir et du millésime. Vins de caractère. |
Soutirages | Pas de soutirage après FML. | Suivi rigoureux des vins, fût par fût. Pas de règle pré-établie : remise en cause permanente. | Respect des tanins et du fruit Élevage sur lie : plus de gras et de complexité. |
Soutirages | Soutirages à l’air comprimé. | Équipement différent. Plus lent donc plus cher. | Respect des arômes et de l’équilibre du vin : moins de tanins secs |
Collages | Pas de collage des vins rouges. | Élevages plus longs en blanc. Léger dépôt possible dans les bouteilles Vins moins brillants parfois. | Moins de risque de durcir les vins et de les appauvrir. Le vin se bonifie d’autant plus en bouteille. |
Filtrations | Pas de filtrations stériles. Uniquement filtration Kieselguhr, ou pas de filtration du tout. | Impose une excellente hygiène. Vins un peu moins brillants. Risque de dépôt dans les bouteilles, après conservation. Éduquer le client. | Évite de dépouiller les vins inutilement. |
CO2 | Doses minimum, dès la réception des raisins, jusqu’à la mise en bouteille. | Impose de trier sévèrement la vendange. Impose l’utilisation de CO2 congelé sur la vendange. Impose une très bonne hygiène. Impose un suivi très rigoureux des vins. Impose une excellente maîtrise du CO2 en bouteille. | Évite de rendre les vins séchants en bouche. Permet un élevage plus « vivant ». Diminue les risques d’allergie pour les consommateurs. Augmente la complexité aromatique des vins. |
CO2 | Doses relativement élevées en bouteille | Légère perception possible en bouche (sensation piquante). Impose parfois le carafage du vin. | Protège les vins de l’oxydation. Permet un meilleur vieillissement des vins. |
Mise en bouteille | Pas de bouchage synthétique Lièges espagnols de haute qualité | Coût élevé à l’achat Cadence de mise plus faible, donc coût de la mise élevé | Très bonnes propriétés physiques et chimiques : moins de risques de couleuses ou de bouchonnées. |
Mise en bouteille | Bouteille col long (63mm) pour les villages et les crus. | Plus onéreuse. | Permet un excellent bouchage, donc une meilleure conservation du vin. |
Nos fiches techniques vendanges
VENDANGES 2022
La climatologie
du millésime
2022
Le printemps 2022 est à nouveau très précoce.
Qui dit précocité dit danger, car le gel printanier reste un
risque majeur. Finalement, il s’en faudra de peu, mais il
provoquera très peu de dégâts.
L’année se caractérise surtout par une extrême sécheresse.
Heureusement, la pluie de 2021 avait permis de faire
quelques réserves. Néanmoins certaines parcelles en ont
souffert : essentiellement dans les Hautes-côtes, dont les sols
sont peu profonds.
Enfin, des température très élevées sont constatées, durant
l’été mais aussi pendant les vinifications. Millésime au global
très solaire donc.
Les choix
du Domaine
Comme à l’habitude, nous sommes partis vendanger très tôt :
dès le 26 août, pour Les Echezeaux, puis à partir du 30 août
pour les reste du domaine.
Quant aux parcelles de Hautes-Côtes, dont certaines étaient
bloquées par le manque d’eau, nous avons attendu une pluie
salutaire mi septembre pour les récolter, ce qui a permis aux
tanins de se détendre.
Les vendanges se sont déroulées sous le soleil et la chaleur.
Nous avons donc opté pour des vendanges matinales : 6H –
14H30, avec pause déjeuner rapide au domaine. Pour rentrer
le raisin le plus frais possible.
Les sucres ont atteint des niveaux moyens, car à une
vendange précoce, ce qui a permis de conserver un « style
Bourgogne ».
L’état sanitaire de la vendange était parfait.
Côte
Les vendanges ont donc commencé avec une petite équipe
locale le 26 août au matin, dans Les Echezeaux. Nous
avons ensuite attendu le mardi 30 août et l’arrivée de « la
grande équipe » pour aller à Ladoix. La coupe a cessé à
13H à cause de la très forte chaleur : les raisins comme les
vendangeurs en soufraient !
Aloxe et Viola ont suivi jusqu’au samedi 3 Septembre.
La météo a été très globalement très favorable.
Hautes-Côtes
Nous avons commencé par Orchis ainsi que Galanthus et
Bellis, le dimanche 4 Septembre. . Myosotis a été coupé à
partir du 6 Septembre. Les autres parcelles se sont
enchaînées jusqu’au 10 Septembre.
La dernière parcelle de pinot des Hautes-Côtes a été coupée
par une petite équipe le 16 Septembre.
VENDANGES 2020
La climatologie
du millésime
2019
Le printemps 2020 bat des records de précocité, nous incitant à effectuer notre 1er traitement le 20 avril, du jamais vu…
L’année se caractérise également par une forte sécheresse, accentuée par l’effet cumul avec l’année 2019. Les nappes sont au plus bas…
Enfin, des records de température sont battus début août, dépassant les 40°C en Bourgogne…
Les choix
du Domaine
Comme à l’habitude, nous sommes partis vendanger très tôt : dès le 20 aout, pour Les Echezeaux puis Ladoix 1er Cru.
Mais en fait, il aura fallu 4 équipes pour venir à bout de ces vendanges si particulières et rentrer chaque parcelle à la date optimale…
Les vendanges se sont déroulées sous le soleil et la chaleur. Nous avons donc opté pour des vendanges matinales : 6 H – 14 H 30, avec repas rapide à la vigne. Pour rentrer le raisin le plus frais possible.
Les sucres se sont moins concentrés qu’en 2019 du fait de la sécheresse, qui a momentanément un peu bloqué la photosynthèse.
L’état sanitaire de la vendange était parfait.
Côte
Les vendanges ont donc commencé avec une petite équipe locale le 20 Septembre au matin, dans les Echezeaux. Nous avons ensuite commencé la parcelle de Ladoix et l’avons terminée le lendemain matin, à la fraîche…
Les autres parcelles (Aloxe, Viola…) furent coupées à partir du 25 août par « la grande équipe ».
La météo a été très favorable jusqu’au bout, à part une petite averse à Nuits le 28 août.
Hautes-Côtes
Nous avons commencé par une parcelle d’Orchis ainsi que Galanthus, le 27 août. Myosotis a été coupé à partir du 29 août, Bellis également. Les parcelles se sont enchaînées, au fur et à mesure qu’elles semblaient mûres : un gros travail d’échantillonnage était nécessaire au préalable.
Le dernier carré d’Orchis a été rentré le 5 Septembre.